mercredi 30 décembre 2015

Courrier spécial n°2: le Japon


Bonsoir mes choux ! Ce n'était pas prévu au programme et je vais vous raconter un peu ma vie mais je voulais vous faire connaître quelque chose avant la prochaine chronique de mardi.

Ca fait quelques années que je suis fan du Japon. Alors oui, j'ai connu ce pays grâce aux jeux vidéos et aux mangas bien que les dessins animés de l'époque m'ait déjà ouvert une large voie d'accès. En regardant des animes justement j'ai voulu un peu mieux connaître ce pays qui me semblait si attrayant car si différent. Je ne me suis pas contenter de prendre que le meilleur côté du pays du soleil levant, j'en ai accepté les mauvais également. Je n'y suis jamais allée et c'est un de mes grands rêves de pouvoir voyager jusque là-bas mais en attendant je me documente autant que je peux dans les librairies et autres grands magasins.

Le manga est déjà une lecture en soi: il y a pour tous les goûts et tous les âges; mais ce qui a commencé à m'intéresser ça a été la littérature japonaise. Jusque là je n'en avais peu ou pas entendu parler et pourtant je me doutais bien que c'était différent encore de chez nous. Seulement étant tellement novice dans cette section je ne savais pas par où commencer. En fait j'ignore toujours maintenant. J'ai demandé conseil à des personnes beaucoup plus renseignées que moi sur le sujet mais mis à part les goûts personnels de chacun et une tonne de bouquins, j'avoue avoir été douché et toujours aussi paumée. Pourtant quand je passe devant cette section, elle me fait grandement envie ! J'ai donc décidé, il y a peu, de me prendre en main ! A défaut de pouvoir trouver des ouvrages japonais ça faisait un moment que je me procurais plusieurs magazines spécialisés sur le Japon. Planète Japon et Japan Lifestyle sont les deux magazines que je suis. Ca peut faire "nunuche" mais il n'empêche qu'ils proposent des ouvrages trouvables et peu chers avec un résumé, ce qui aide énormément quand on ne sait pas quoi choisir ! (et je vous les conseille, ça ne parle pas énormément d'anime ou de manga pour ne pas dire pas du tout pour l'un !)

Ce qui m'a vraiment fait le déclic pour regarder de plus près dans les magazines: j'ai lu un livre de Murakami. Grand auteur connu et de notre temps, j'avais tout de même un peu peur de me lancer dans la lecture d'un si grand nom et de ne pas aimer. Ce livre je ne l'ai pas acheté, une ancienne collègue de boulot déménageait et nous a proposé de prendre les bouquins qui nous plaisaient. Autant vous dire qu'elle n'avait pas eu à me le dire deux fois ! J'ai sauté sur l'occasion et je me suis mise à le lire. En plus je m'étais attaqué à son autobiographie (ce que je ne lis généralement pas). Hey bien j'ai été surprise ! J'ai bien aimé ! Du coup, pourquoi ne pas découvrir encore plus de ce que la culture japonaise avait à m'offrir ?

Je vous raconte ceci car ma passion pour le Japon est réelle. J'aime beaucoup ce pays avec ses défauts comme ses qualités, j'aime pouvoir regarder tout ce que ça m'apporte et avoir plus de connaissance car j'ai pris la peine de les connaître et de savoir les apprécier. Aujourd'hui j'ai voulu me faire un petit cadeau livresque et même si ce n'était absolument pas prévu que j'achète ça, je me suis lancée dans un autre Murakami "Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil". Ce n'est pas épais, j'espère que je vais aimer et j'essaierai de le finir avant mardi car j'aimerai faire ma chronique là-dessus.

Voilà pour ce soir ! Je voulais également vous dire que la chronique classique est encore incertaine pour ce vendredi. J'ignore si j'aurai le temps ou non, à priori oui, mais ne vous étonnez tout de même pas si vous ne voyez rien.

Bonne soirée mes choux !

mardi 29 décembre 2015

Chronique-Roverandom de Tolkien

Bonsoir mes choux ! J'espère que vous avez passé de belles fêtes de noel et que le Père Noel vous a gâté ! Pour ma part il a été très généreux et il m'a aussi apporté des livres. Que serait un noel sans un livre de Tolkien le 25 décembre au pied du sapin ? De tous les livres que j'ai reçu j'ai commencé par celui-ci car c'est le moins épais de tous et je trouvais que finir l'année sur une note bon enfant serait une bonne idée.

Voici un petit contexte: J'ai l'édition pocket et avant l'histoire qui nous intéresse il y a une introduction. Pour ceux et celles qui ont suivi d'autres de mes chroniques vous savez que je ne suis pas friande d'introductions ou de préfaces. Mais "c'est du Tolkien" donc j'ai voulu la lire. Je me suis bien vite arrêtée et je vous conseillerai de faire de même. Bien que l'introduction est très intéressante elle spoile tout le récit et les moments clés de l'histoire. Pour éviter le drame je n'ai pas continué et ai démarré le conte.
Pour vous éviter les révélations dont on se passe agréablement je vous met la partie intéressante: celle qui raconte comment le roman a été formé. Roverandom n'est pas apparu comme ça, d'un coup, dans l'imaginaire de Tolkien. En fait c'est lors de vacances au bord de la mer avec sa femme, son fils aîné John 8 ans, Michael 5 ans et Christopher même pas un an que cette histoire lui vint en tête. Michael adorait les chiens et avait une petite figurine d'un chien en bois qu'il adorait et emmenait partout avec lui. Sauf qu'un matin, voulant faire des ricochets avec son père et son frère, il pose son petit chien sur des galets et eût tôt fait de le perdre. Ils cherchèrent le jouet en vain. Le soir une violente tempête éclate et pour rassurer ses fils et consoler, par la même occasion, Michael de la perte du chien, il invente l'histoire de Roverandom. Par la suite c'est même John qui voudra en écouter davantage sur les incroyables aventures du chien-jouet que son frère. Le livre est dédié à Michael, bien sur l'histoire n'était pas aussi complexe qu'elle ne l'est aujourd'hui, Tolkien en a beaucoup rajouté par la suite.

Voilà, il me semblait assez important de rapporter tout ça à votre attention, on comprend mieux certaines références, outre qu'il ait pu prendre dans les contes populaires d'Angleterre ou dans la mythologie nordique. Dans les éditions pocket il y a des notes, de quoi lire en plus !
 

Roverandom de J.R.R. Tolkien 


Résumé:

Rover, un chiot, a mordu un sorcier. Pour le punir, ce dernier le transforme en jouet et le met en vente. Offert à un petit garçon, Fistondeux, Rover découvre qu'il prend vie la nuit venue... Il finit par s'échapper et rencontre un mage qui l'envoie sur la lune pour retrouver sa forme initiale. Là-haut, Rover, devenu Roverandom, croisera nombre de personnages fantasques et vivra d'incroyables aventures...

Mes impressions: 

Que j'aime la façon d'écrire de Tolkien ! C'est avec une grande joie que j'ai commencé ce petit livre. J'ignorais tout le contexte autour de l'histoire aussi l'ai-je apprécié davantage quand j'ai lu le début de l'introduction. Outre cela l'histoire est absolument incroyable avec luxe détail pour certaines parties.
J'ai beaucoup aimé le passage sur la lune ! J'imaginais la tour du Lunehomme et cette surface immaculée d'un côté et sombre de l'autre. Le fait que la lune soit ronde et la Terre soit plate ne m'a pas dérangée. En fait ça m'a même fait sourire, j'imaginais bien dans mon esprit comment Rover était au bord du monde.
Ce que j'ai pu voir aussi: Tolkien devait être fan des dragons ! Il en a fait une conférence, il en parle tellement dans ce livre ! Et ce ne sont pas des gentils dragons mais ces créatures gigantesques qui terrifient mais fascinent également. Tout ce livre a été fait pour les enfants. C'est à moitié écrit à la première personne, l'autre à la troisième, aussi avais-je vraiment l'impression que l'on me contait une histoire plus que je ne la lisais ! D'ailleurs on peut voir de nombreuses fois "papattes" pour les pattes de Rover. Il y a des termes qui ne trompent pas et c'est à se demander si ça ne vient pas du texte original, comme s'il avait vraiment transposé ce qu'il avait dit à l'écrit.
Autre bon point: il y a quelques dessins qu'il a fait ! J'ai été très contente de revoir sa "patte" et le dessin que je trouve absolument magnifique est celui des profondeurs de la mer, là où se trouve le palais. Je l'ai trouvé fabuleux et ça a encore ajouté à mon imaginaire que je m'étais fait du lieu !

Bref une heureuse lecture et je vous conseille vivement à le lire à un enfant, il y a de quoi le faire rêver et il n'y a rien à changer !


Ma note: 9/10. Seul petit, minuscule, très très léger bémol: en tant que française les notes m'ont été bien nécessaire pour certaines références de contes anglais que j'ignorais, cassant parfois la lecture. Sinon je le recommande chaudement aussi bien pour vous que pour vos enfants !

mardi 22 décembre 2015

Chronique: Le Dernier Brûleur d'Etoiles

Bonjour mes choux ! Cette semaine je voulais vous faire part du livre que j'ai fini il y a quelques jours. Pour ceux qui suivent ma page facebook, vous savez que j'ai annoncé une petite surprise pour aujourd'hui. Je ne vais pas seulement m'amuser à faire une simple chronique, je vais en faire deux que je mettrais en parallèles. Commençons donc par...

Le Dernier Brûleur d'Etoiles de Sophie Val-Piguel

Ce livre, je suis "tombée" bêtement dessus. Je suis abonnée à France Loisir depuis bientôt 4 ans (si je me souviens bien...) et donc le principe c'est d'acheter un livre tous les trois mois. Excepté que parfois je ne trouve pas mon bonheur, je laisse mon instinct parler et je teste des livres ou alors j'en prend pour ma moitié (qui a à peu de choses près les mêmes goûts que moi en matière de lecture). Je n'avais pas fait attention que je l'avais acheté il y avait un petit moment et en me demandant ce que je pourrais lire pour vous faire une chronique, ce livre m'est apparu comme le bienvenue.


Résumé:

A la suite d'un étrange cauchemar, la vie de Gwenvael bascule. Contraint de fuir l'orphelinat où il vit depuis toujours, le jeune homme tente de donner un sens aux mystérieuses paroles prononcées par le directeur de l'institut juste avant son départ: <<Trouve Calypso>>.

Lorsqu'il est attaqué par une horde d'homme des bois et capturé par un redoutable guerrier, Gwenvael comprend qu'il a franchi les portes d'un autre monde. Et s'il n'avait pas toujours vécu à l'orphelinat ? S'il était Celui qu'ils attendaient tous ?


Mes impressions: 

Prix de l'imaginaire 2015, le livre m'avait semblé de bon augure. Ce fut donc un soir avant de dormir que j'ai commencé cette aventure. Je m'étais dit que je lirai quelques pages avant d'éteindre. Et se passa ce qu'il se passe quand je suis à fond dans un bouquin et peu importe l'heure du jour ou de la nuit: j'ai été aspiré par le livre et je ne l'ai plus lâché. Deux heures plus tard je lève la tête et je vois minuit affiché sur mon radio réveil. J'ai fermé le livre de mauvaise grâce pour mieux le rouvrir le lendemain et me plonger dans cet univers.
Sophie Val-Piguel a une écriture fluide mais particulière: c'est écrit au passé (en soi ce n'est pas dérangeant, on trouve ça partout) mais à la première personne ! Ca surprend au début, surtout quand il y a le fameux "nous" mais c'est un plaisir de revoir toutes ces formes bizarres de la conjugaison française. Sinon tout coule, les temps d'action et de suspens sont bien présent et c'est avec amusement que l'on voit Gwenvael retomber au "Moyen-Age". Cependant l'amusement ne tarde pas trop. Les enchaînements tristes et funestes sont légions face aux moments forts mais marquants.
Pour ce qui est des personnages on trouve des hommes et des créatures graves, les temps sont très durs et ça s'en ressens. J'ai énormément aimé le personnage qu'est Galahad. Il est certes assez stéréotypé: c'est un homme dur, intransigeant, qui sourit très peu et pourtant une fois la carapace contourné c'est quelqu'un de meurtri, d'aimant et qui a de la compassion. J'ai adoré le lien qu'il y a entre lui et Gwenvael. Je le trouve très beau, ce lien, ça mettait du baume au coeur de lire ces moments-là. J'aimais aussi Joran, il avait l'air bien sympathique !
Le mordant de Calypso est génial et les méchants ont une raison d'être méchants. Pas l'excuse du "il est méchant parce qu'il est méchant".
Pour ce qui est de l'histoire...Je la trouve fascinante !! J'aime bien tout ce qui touche aux étoiles, je trouve que ça rend un récit très poétique et la mentalité des Brûleurs d'étoiles ne fait que conforter cette poésie. Il y a juste au niveau des troupes ennemis où c'est un peu plus durs à faire la différence (en tout cas j'ai mis un temps fou avant de la faire entre les Démombres et les Errants !).
Conclusion: LISEZ-LE !!! IL EST BIEN !! ...Pardon...Mais il est vraiment génial !


Ma note: 10/10. Outre le Prix Imaginaire, c'est aussi un coup de coeur ! Je suis très contente de l'avoir acheté et encore plus de l'avoir ouvert ! Ce livre a l'air énorme comme ça mais il ne fait "que" 856 pages. Allez à la rencontre des aventures de Gwenvael sinon les Démombres viendront vous enlever !!


Je vous vois d'ici ! "Mais elle est où sa surprise là ?" Hey bien chers amis la surprise est celle-ci: le parallèle avec Ewilan de Pierre Bottero. Malgré le 10/10 que j'ai attribué au Dernier Brûleur d'Etoile, un lien s'est tout de suite mis dans ma tête quand j'ai commencé à le lire. Il me faisait énormément pensé à Ewilan ! Elle est plus jeune que le jeune homme du livre mais elle va dans un autre monde sans en avoir conscience, tombe aussi dans une forêt. De ce fait j'ai bien eu envie de vous mettre la chronique que j'avais promise le mois dernier:

La Quête d'Ewilan de Pierre Bottero  

Cependant je n'en ferai pas une chronique basique, je veux mettre en avant les points communs entre ces deux œuvres tout en montrant qu'ils n'ont pourtant rien à voir. Une chronique entière de l'univers d'Ewilan viendra plus tard. Bref, entrons dans le vif du sujet !

On est vite mis dans l'ambiance quand on le commence: une jeune fille va se faire tuer par un camion et débarque dans un monde parallèle alors que deux secondes avant elle allait se faire percuter. Pour Gwenvael, il marche dans une forêt depuis deux jours et au troisième, quand il se réveille il comprend pourquoi le "bois" lui semblait si long: il n'était plus dans le même monde.
Tous les deux sont dans l'univers actuel, le monde tel que nous le connaissons et deux secondes plus tard ils sont ailleurs, dans une forêt et dans une époque qui ressemble fichtrement au Moyen-Age !
Contrairement à Ewilan, Gwenvael va rester dans ce monde-là. Ewilan, elle, réintègre notre monde peut de temps après avoir disparu de la route.

Les deux tomberont vite sur un homme charismatique, qui a l'habitude d'être écouté. Là s'arrête la ressemblance. Edwin est certes craint et connu mais autrement que Galahad. Ce dernier est plus taciturne, exigeant et sauvage. Edwin est un peu plus laxiste, rit avec Ewilan et Salim et est beaucoup moins cruel. D'ailleurs Ewilan suit Edwin de son plein gré, Gwenvael pas vraiment.

Les deux héros s'enfuient aussi: Gwenvael parce qu'il se supporte pas Galahad, Ewilan et Salim parce qu'ils sont en danger et qu'Edwin leur demande de prendre la tangente. Pas grand chose à voir sur la façon dont ça s'est passé hein !

On sait très vite qu'Ewilan est quelqu'un de spéciale dans le monde de Gwendalavir. Même si dans le Dernier Brûleur d'Etoile on sent que Gwenvael n'est pas n'importe qui, on ne sait pas vraiment si c'est LE héros que tout le monde attend. Pourtant que ce soit le monde Jawahar ou celui de Gwendalavir, tous les deux affrontent la guerre contre des non humains.
Cependant, les guerres ne sont pas pareilles: celle du monde d'Ewilan ils la perdent, les Sentinelles censées les protéger étant prisonnières. Dans le monde Gwenvael, il n'y a qu'un héros et c'est lui qui fera disparaître le monde ou fera gagner soit la Lumière soit les Ténèbres. Les deux parties auront beau se massacrer, rien n'y ferait. Aussi n'est-ce pas la même attente envers les héros, pas les mêmes pressions et nous, lecteurs que nous sommes, pas la même angoisse.


J'en resterai ici pour la simple raison que je n'en ai que trop dit pour le Dernier Brûleur d'Etoile ! Je vous laisser découvrir cette oeuvre magnifique et pour d'autres peut-être découvrir Pierre Bottero ou sinon le redécouvrir à nouveau comme je l'ai fait moi-même !
Je tiens à rappeler que je n'ai rien contre l'auteure du Dernier Brûleur d'Etoile et l'imagination de cette dernière, je voulais simplement faire la correspondance entre son oeuvre et celle à laquelle ça m'avait fait penser. J'ai lu deux histoires radicalement différentes, une pour la jeunesse, l'autre tourné vers les jeunes adultes.

Je vous fais de grosses bises, vous souhaite de passer de joyeuses fêtes de fin d'année ! Vendredi étant noel, ne vous attendez pas à voir une chronique, je ne peux plus rien préparer pour le moment ! Je vous dit donc à la semaine prochaine pour le mardi 29 !

Joyeux Noel ! 

vendredi 18 décembre 2015

Chronique classique: Notre-Dame de Paris

Bonjour mes choux ! Je réitère mes excuses quant à l'absence de chronique mardi, j'étais vraiment pas bien et je n'avais pas pu finir le livre. Du coup une chronique plus longue vous attend mardi !

Bien sur je n'oublie pas celle d'aujourd'hui ! Je voulais pour cette fois vous parler d'un coup de coeur. Ca reste tout de même dans le thème du "bouquin adapté en dessin animé". J'ai nommé:

Notre-Dame de Paris de Victor Hugo


Ai-je besoin de faire un résumé sur une histoire aussi culte ? Allez, pour la forme je vous en fais un rapide !


Résumé:

L'histoire est surtout centrée sur Claude Frollo et Esmeralda. Claude Frollo est un homme de dieu qui a recueilli Quasimodo quand il était bébé et il est très respecté dans tout Paris. Il porte alors un jour les yeux sur Esmeralda et s'éprend d'elle. Pourtant la belle jeune fille est attirée plutôt par le chef de la garde Phoebus. Lui ne joue qu'avec elle, il n'est pas vraiment intéressé. S'implique alors tout une histoire d'amour dans les rues détaillées de Paris avec un climat politique tendu.


Mes impressions:

Voilà, j'y viens ! Mon ressenti n'a pas tout de suite été "Waouh, il est chouette !!!". En fait, ça a plutôt été "Mouais sympa mais là il me donne envie de dormir.". Il y a tellement de descriptions pendant la première moitié du livre que ça m'a pas mal assommé. Et je ne vous parle même pas celle de la cathédrale ! Je ne sais plus combien de pages il y a juste pour la décrire ! En plus de ça le style riche de Victor Hugo alourdi encore plus ces longues et fastidieuses descriptions. J'ai cru ne pas pouvoir le finir ! MAIS l'histoire me faisait tenir. C'était sympa et je voulais vraiment savoir ce qui allait se passer. Aussi mon voeu a-t-il été entendu.
La deuxième partie est celle que je préfère, celle où l'on voit Frollo tomber dans le mal (car il n'était pas du tout méchant à la base), combien il est partagé entre sa foi et son amour grandissant pour Esmeralda. Cette dernière qui était juste joyeuse de vivre et aimait tendrement et naïvement tout le monde et qui va avoir une vie de malheur. On aura aussi le secret de la naissance d'Esmeralda qui aura une certaine importance dans le récit. Je parle peu de Phoebus car on se rend vite compte qu'il est une pauvre tâche (rien à voir avec le charismatique homme du dessin animé). On peut voir les êtres qui se perdent dans leur jugement et faire tout le contraire de ce qu'ils pensaient pas plus tard d'une semaine. Les sentiments, comment tout est régi et s'enchaîne...C'est du grand Art et à la fin, quand j'ai tourné cette ultime page, je n'ai pas regretté toutes ces longues descriptions.


Conseil: Pour les plus patients d'entre vous et les intéressés, je vous le conseille vivement ! Pour les moins enthousiastes je vous dirais ceci: tournez les pages de descriptions ! L'histoire est vraiment géniale et je conçois que ça n'emballe pas grand monde d'avoir le détail d'une pauvre colonne sur deux pages mais il ne faut pas être rebuté par cela pour autant !

samedi 12 décembre 2015

Chronique classique (+1 jour)

Bonjour mes choux et désolée du retard ! Hier n'ayant pas vraiment pu toucher l'ordinateur, j'ai été dans l'incapacité de faire la chronique classique ! Bon maintenant je peux vous l'annoncer. Pour ceux et celles qui me suivent sur facebook j'avais mis plusieurs indices: des contes et qu'un des contes avait été adapté en dessin animé. Je vous mets la réponse que vous avez peut-être cherché:

Les Contes des Mille et Une Nuits 

Hey oui ! Depuis le temps que j'en entendais parler, je voulais les lire au moins une fois ! De la collection Idéale Bibliothèque éditée par Hachette, on a un recueil de quelques contes. D'ailleurs ceux-ci ne faisaient pas à proprement parler des Contes en question avant un bon moment. Avec ces petits détails je vous mets la chronique !

Résumé:

C'est l'histoire de deux princes et frères qui sont de grands seigneurs dans leur pays. Un des frères est trompé par sa femme, il la tue ainsi que son amant et la mort dans l'âme il va rendre visite à son frère. En évitant une partie de chasse il trouve l'épouse de son frère en train de faire une orgie avec ses domestiques. Il en alerte son frère et l'épouse est aussi tuée. Il tente par tous les moyens par la suite d'apaiser l'amertume de son frère, ayant lui-même réussi ce miracle mais il n'y arrive pas. Il repart donc chez lui, dans son pays, pour continuer à gouverner. Le prince Sharyar prend alors une terrible décision: il prendra une épouse, passera la nuit avec elle et la tuera le lendemain aux aurores. Ce terrible châtiment terrifia la population mais c'était sans compter sur Sheherazade qui se porta volontaire pour être l'épouse du prince. Une heure avant l'aurore, elle se fait réveiller par sa soeur et raconte un conte et piquant la curiosité du prince, elle vit une journée de plus.


Mes impressions: 

J'avoue ne pas avoir eu énormément d'informations sur ces contes aussi ne savais-je pas à quoi m'attendre. J'ai bien aimé l'imbrication des contes dans ce même conte (une mise en abyme formidable !) et les conséquences qu'il y en a. On peut retrouver plusieurs contes dont trois grands: L'âne, le boeuf et le laboureur; Le marchand et le génie; Histoire du premier vieillard et de la biche; Histoire du second vieillard et des deux chiens noirs; Histoire du pêcheur; Sindbad le marin; Aladdin ou la lampe merveilleuse; et Ali Baba et les quarante voleurs exterminés par une esclave.
Je vous avoue également que j'en suis à Ali Baba, je n'ai pas réussi à terminer le livre à temps (car du temps j'en ai eu peu cette semaine). Aussi je vous parlerai surtout de Sindbad et d'Aladdin.

Pour Sindbad, je ne connaissais que le nom du personnage principal, je ne savais pas vraiment l'histoire qui allait autour.  Une mise en abyme encore une fois car Sindbad convie chaque jour un esclave et lui raconte une de ses aventures (qu'il y a en tout et pour tout sept). Chacune de ses aventures est plus incroyable que la précédente contée. Le lien principal pour ces aventures: la mer. Il prend la mer et se retrouve ailleurs à cause d'une catastrophe. C'est très bête mais ça m'a fait penser à Ulysse dans l'Odyssée. A chaque fois qu'il s'arrêtait quelque part il lui arrivait quelque chose, ben là c'est pareil.

Pour Aladdin, dessin animé de mon enfance dont j'étais fan, j'avais super hâte de le lire ! J'ai été surprise de la tonne de modifications qu'a fait Disney...Il y en a largement eu moins pour la Petite Sirène d'Andersen ! Déjà Aladdin n'est pas orphelin, il a toujours sa mère. Ensuite Jasmine ne s'appelle pas Jasmine mais Badroulboudour....Autant vous dire que je me suis étouffée avec mon thé ce jour-là ! Et à choisir je préfère Jasmine... Le génie n'est certes pas aussi classe que celui de l'animation mais ça se comprend et le sultan n'est pas du tout enfantin...Et le vizir pas méchant ! Par contre la caverne aux merveilles "existe" bel et bien et il faut également ne rien touché. Bref vous l'aurez compris on a une histoire totalement différente avec de léger points communs. Parce qu'Aladdin n'est pas quelqu'un de super au départ. Il ne fout rien, ne veut rien apprendre, il est opportuniste et quand il voit la princesse (alors qu'il est censé rester chez lui et ne pas l'épier, ouuuuh le voyeur !!!) quand elle prend son bain il tombe sous son charme. Ah et il empêche le mariage de la princesse se consumer en faisant venir le lit conjugal chez lui (merci le génie !), paralysant le prétendu mari dans un coin de la pièce et lui il a va dormir avec la princesse en mettant une épée entre eux... Avez-vous encore la même vision du personnage ? Légèrement possessif le mec...
Ce qui m'a impressionné fut le luxe de détails qu'il y a sur les constructions (maisons, palais, rues, magasins). Quand Aladdin fait construire son palais on peut le dessiner je pense et à l'échelle. Bien sur tout ça pour mettre en valeur la beauté du lieu mais tout de même assez impressionnant.
Autre détail qui a toute son importance: CA SE PASSE EN CHINE. Oui. Oui oui. EN CHINE. Je vous laisse chercher le pourquoi, moi j'ai abandonné l'idée !

Retour à l'histoire de base: le prince Sharyar n'a plus envie de tuer sa femme mais ne lève pas le terrible châtiment pour autant et la sultane Sheherazade continue ses histoires...Arrive alors Ali Baba. Je n'en suis qu'au début, ça se passe en Perse et Ali Baba est un homme bon. Il a la chance et l'intelligence de trouver la caverne et d'attendre que les voleurs partent, prend ce qu'il peut et rentre chez lui. Sauf qu'un frère cupide et une femme avide viendront troubler sa chance.


Conseil: le lire aux enfants peut être une bonne idée mais dans les cas-là il faudra trouver des trésors d'imagination pour enrober les meurtres et vengeances qui sont nombreux malheureusement. Sinon le tout est très sympathique avec des goûts d'enfance et de nostalgie. A lire !

mardi 8 décembre 2015

Chronique: Homo Vampiris de Fabien Clavel

Bonsoir mes choux ! Voilà j'avais dit que pour ce soir ce serait du Pierre Bottero (pour ceux qui regardent sur la page facebook). Seulement voilà: je n'ai pas eu le temps de le relire. C'est bientôt noël et j'ai un million de choses à faire. Niveau lecture, le livre pour la chronique du vendredi m'accapare entièrement, du coup ça me bloque. Comme je ne voulais pas écrire une chronique sur un sujet que je ne maîtrisais pas et comme il n'est pas possible que je n'écrive rien pour ce soir, j'ai décidé de me rabattre sur un autre livre:

Homo Vampiris de Fabien Clavel

Résumé

XXIème siècle. 8 mai. Roumanie. Deux heures environ. Un patient s'échappe de l'Usine, une clinique d'un genre un peu particulier.
Londres. 13h02. Une jeune étudiante quitte en courant une conférence de l'ONU. Sa soif de connaissance a capitulé devant une faim plus insatiable encore.
Dubaï. 21h48. Dans une luxueuse suite de l'Al-Mahara; autrefois l'hôtel le plus cher du monde, seule une panthère ressortira vivante de la violente dispute qui oppose deux hommes.

Mes impressions

Avant toute chose je tiens un peu à parler de l'auteur. C'est un auteur que je suis et lis depuis cinq ans. J'ai eu l'occasion de le rencontrer plusieurs fois (en fait une fois par an quand je vais à un certain salon du livre) et c'est quelqu'un de très gentil qui a une passion profonde pour Budapest. Cet homme est aussi connu dans le milieu du jeu de rôle. En effet il a écrit trois livres sur le jeu de rôle Nephilim (ses livres ayant le même titre). Homo Vampiris est une sorte de genèse à Nephilim bien que ce soit assez obscur. Il est temps d'ailleurs de s'occuper du livre en lui-même.
J'avoue avoir été très troublée lors des premières pages lues. Comme le résumé, on a affaire à trois histoires distinctes et je ne voyais absolument aucun rapport entre les trois personnages concernés. C'est au fur et à mesure de la lecture que l'auteur fait s'imbriquer les trois histoires les unes dans les autres. Je ne dirais pas que la lecture est simple. Même en ayant lu Nephilim, je n'ai pas franchement compris le lien. Aussi l'ai-je pris comme un récit indépendant et ça allait tout de même mieux. Ce que j'ai apprécié c'est l'atmosphère qui s'en dégage. Sombre, vraiment sombre. Meurtres et intrigues se mêlent avec une joie presque morbide. Il est rare que j'apprécie ce genre de livre et pourtant celui-là je l'ai aimé.
Le mot "vampiris" n'est pas là juste pour faire joli, il y a vraiment une histoire de vampire. Pour une fois que j'en lis, je suis heureuse d'avoir fait ce choix-là. Il n'y a pas vraiment d'eau de rose (en gros les vampires ne vont pas se mettre à briller au soleil) mais plusieurs définition de vampire. Pas que l'être charismatique mais l'être fort, l'être qui est rongé par quelque chose, etc. J'ignore si je suis vraiment claire héhé...

Ma note: 8/10. Même si ça me change agréablement de ce que je lis habituellement, l'atmosphère est parfois si lourde que j'ai du faire des pauses et limite regarder des photos de pandas avant de pouvoir reprendre ma lecture. Et mis à part le départ un peu confus, l'histoire est passionnante et on est happé par l'intrigue et les meurtres qui se succèdent. Je le recommande chaudement !

vendredi 4 décembre 2015

Chronique classique: Le Comte de Monte Cristo

Pour ce vendredi j'ai voulu mettre en avant deux livres que j'ai lu cet été. C'était long mais j'ai aimé ! Ce sont deux livres parus aux éditions Livre de Poche. Passons au plus important !

Le Comte de Monte Cristo d'Alexandre DUMAS


Résumé

Tout semble sourire à Edmond Dantès. Il va épousé sa belle catalane, il va être promu capitaine du navire d'où il revient à Marseille. C'était sans compter un amoureux rejeté, un cupide comptable et un procureur du roi avec un père bonapartiste recherché qui allaient faire sa vie un enfer. Lors de la fête de son mariage il est arrêté et envoyé au château d'if, terrible prison près de Marseille. Le motif de son emprisonnement ? Une lettre bonapartiste alors que le climat politique est sous la royauté. Bien sur il n'est pas du côté de Napoléon mais cette lettre de dénonciation l'emmène droit en prison.
Quatorze ans passent quand Dantès réussit à s'enfuir de la prison. Dans cette dernière il avait rencontré un abbé qui lui avait légué un immense trésor sur l'île de MonteCristo.

Mes impressions

Je n'avais jamais lu de Dumas avant celui-ci alors je ne savais pas à quoi m'attendre. J'avais vu tellement de référence dans d'autres livres sur le comte de Monte Cristo que je m'étais décidée à le lire pour savoir toute l'histoire. Je ne le regrette pas ! Il y a énormément de personnages et de descriptions des villes. J'insiste particulièrement sur deux villes: Rome et Paris ! L'auteur écrivait également ses voyages et il se plaît à décrire ces deux villes qu'il a visité et connue. Aussi nous pourrions presque faire une carte avec ces endroits et ces rues si précis ! Outre cela j'en viens à l'histoire !
Je m'attendais à quelque chose de "bateau" et au final j'ai été bien surprise ! Il a des longueurs par moment mais on a bien l'évolution des sentiments et des pensées de Dantès, par toutes les phases où il est passé et on peut voir par la suite les intrigues et les enfants des personnes qui ont envoyés Dantès en prison. Intéressant aussi de voir comment il se venge d'eux, en étant patient, en attendant le bon moment et récoltant toutes les informations. Il y a des intrigues, des poisons, des contrats et la découverte de la peur de chacun.

J'ai aimé voyager à Rome et un peu dans le temps. J'ai également aimé toutes ces intrigues pour qu'il parvienne à ses fins, les risques qu'il prend sans compter les descendants qui n'ont pas du tout le même caractère que leurs parents, ce qui pourraient bien les mettre en danger. Le thème de la mer est omniprésent, surtout au début et ayant lu ces récits pendant l'été j'avoue avoir voyagé au même rythme que les bateaux de l'époque !

Vous l'aurez compris je vous le conseille ! Alexandre Dumas a une écriture fluide. Certes c'est un gros roman, souvent coupé en deux d'ailleurs mais il transporte ailleurs, dans une autre époque et en même temps pas. Je remercie l'imagination de ce monsieur car il en a fallu pour écrire tous ces complots ! Amateurs/amatrices d'enquêtes et/ou de policiers, vous serez servi ! 

mercredi 2 décembre 2015

Courrier Spécial: Tolkien

Bien le bonjour tout le monde ! Comme promis voici cet article un peu spécial. L'hiver se rapprochant, Noel venant doucement mais sûrement, le froid mordant s'installant, tout ça me donne envie de bouquiner bien au chaud à la lumière tamise d'une lampe de chevet avec un thé à côté. Quoi de mieux pour lecture qu'un livre écrit par le célèbre J.R.R. Tolkien ? C'est en écoutant le fabuleux CD de Tolkien Ensemble que je vous écris ces quelques lignes.

Vous devez vous posez des questions: pourquoi donc Tolkien ? Hey bien comme beaucoup d'autres lecteurs et lectrices, je suis une fan absolue de ce cher écrivain. Je sais que c'est vu et revu mais je voulais également donner mon point de vue. J'ai découvert Tolkien assez tardivement, quand j'avais 13-14 ans. J'étais tombée sur les films et j'en ai été fan dès les premières minutes. J'ai vite appris par la suite que les films étaient l'adaptation des livres. J'ai donc voulu les lire. Je peux vous dire que ma mère m'avait maudite suffisamment pour le reste de ma vie ! J'étais tellement fan de l'histoire, de sa langue elfique, bref de tout l'univers, que ma famille entière en entendit parler de cette passion. Et pour cause: c'était la découverte de la fantasy pour moi ! Bientôt je ne jurais plus que par le Silmarillion, le Hobbit et le Seigneur des Anneaux. Je fis acheter à ma pauvre maman des agendas Seigneur des Anneaux, un classeur Seigneur des Anneaux pour mettre dedans pleins de feuilles où étaient imprimées des caractères elfiques avec leur prononciation et leur traduction en-dessous. Des posters peuplaient ma chambre.
Bref, je crois que vous l'aurez compris, je suis fan. Puis le temps diminua cette obsession tout en gardant intact mon adoration pour l'écriture et l'histoire de cet univers si particulier. Après avoir rencontré ma moitié, je vis très vite dans ses bibliothèques des livres de Tolkien que je n'avais pas pu avoir. Que de joie d'étendre à nouveau cet univers ! J'eus aussi à quasi chaque Noel un nouveau livre de Tolkien. Pas forcément en rapport avec l'univers de la Terre du Milieu mais tout aussi passionnant. Et aujourd'hui ce sont de ces oeuvres dont je tiens à parler. Que pourrais-je dire de plus sur le Seigneur des Anneaux, du Hobbit ou du Silmarillion que ce que l'on trouve déjà sur tant de pages ?

Voici une des oeuvres que j'ai le plus apprécié et que j'ai lu très vite car je le trouvais formidable: Lettres du Père Noel. Notre auteur avait coutume de confectionner lui-même les lettres qu'il "envoyait" à ses enfants. Il dessinait et changeait son écriture en réponse aux lettres qu'envoyaient ses enfants. Et on peut voir qu'au fur et à mesure des lettres se développaient une histoire marrante avec l'ours polaire qui était fainéant. J'ai trouvé ça si...impressionnant ! C'était si gentil déjà de répondre à ses enfants en faisant croire que c'était le Père Noel, les dessins sont certes pas des chefs d'oeuvres mais je trouvais ça mignon. Le bonus étant l'histoire qui pouvait prendre des pages et des pages ! Un livre qui donnent des idées pour faire plaisir à vos bambins, voilà ce que c'est ! Ah et une bonne dose de nostalgie aussi !

Un ouvrage où j'ai mis le temps pour le lire mais auquel j'ai pris un immense plaisir est Lettres. Je ne dirais pas que c'est écrit par Tolkien même si les lettres viennent bien de lui mais c'est son fils ainsi que l'éditeur qui ont eu la fastidieuse tâche de retrouver les lettres et de sélectionner celles qui pouvaient être publié ou non.
Malgré un certain nombre d'écartées le livre est épais et on en apprend plus sur l'auteur et sa famille, sa vision des choses, de l'avancement de ses livres et de ses projets. J'ai beaucoup appris et quand je vois toutes ces façons de décortiquer les bouquins, ça me rend malade. C'est effectivement là où on voit que l'auteur n'a jamais pensé à la moitié de ce que les lecteurs peuvent trouver comme significations (et quand je dis "l'auteur" ce n'est pas réservé qu'à lui. J'ai fait des études de lettres, donc ça peut largement s'impliquer à n'importe quel auteur).
Bref, je le conseille pour ceux que ça intéresse de voir comment pensait Tolkien, véritablement.

Autre oeuvre que j'ai faillit oublier de citer: Faërie (édition Pocket). C'est un recueil dirai-je de plusieurs histoires pour enfants. Il y en a peu et (notamment grâce au roman épistolaire cité ci-dessus) Tolkien n'avait pas prévu de toutes les réunir. C'est sur insistance de son éditeur qui voyait bien que ses histoires plaisaient au public qu'il consentit à les réunir dans un seul roman. Je vais même être plus précise: il y a trois contes "Gilles de Ham", "Smith de Grand Wootton" et "Feuille de Niggle". Ce livre a encore une autre particularité, on peut y lire à la fin (enfin quasiment l'autre moitié du livre) un essai issu d'une conférence de l'auteur concernant les contes de fées. A ses débuts il est critiqué car personne ne croit que des histoires pareilles peuvent intéresser les adultes alors que c'était le public qu'il visait. Tolkien nous montre ici ce qu'il en pense, comment il voit les contes de fée et leurs origines.

Voilà pour les autres romans sans liens ou sans trop de liens avec l'univers de la Terre du Milieu. Ma prochaine acquisition en vue sera Roverandom qui raconte l'histoire d'un chien qui a mordu un sorcier.

J'aimerais avoir le votre d'avis ! Aimez-vous Tolkien ? Qu'est-ce qui vous plaît ou déplaît ? Racontez-moi tout cela ! Je vous remercie d'avoir pris la peine de lire tout ça, cela faisait un moment que je voulais partager ce petit bout d'histoire avec une communauté (non pas de l'Anneau !). D'autant plus que je suis pile à côté de la bibliothèque de fantasy, j'ai eu un certains plaisirs à reprendre les livres en mains pour faire ce petit courrier !

Gros bisous mes choux et commentez ! ;)



mardi 1 décembre 2015

Chronique-La Fille-Sortilège

Bonjour mes choux ! Pour aujourd'hui je voulais vous parler d'un livre que j'ai pu acquérir il y a de ça un petit moment et que j'ai lu récemment. La maison d'édition est Le Pré aux Clercs, pour ma part je ne la connaissais pas. Vous connaissez peut-être l'auteure car elle est à la tête d'une trilogie un peu plus connue que ce seul roman: Le livre de Saskia. Je ne vous fais pas attendre plus longtemps voici:

La Fille-Sortilège de Marie Pavlenko


Résumé
Dans le Cité-Etat règne une inquiétude pesante sans que ça affecte grandement les orklas. Et pourtant...La Magie faiblit ! Erine, elle, se sent vaguement concernée. Cependant, lors de son ignoble travail routinier mais dangereux, elle va être mêlée à une sombre histoire et va devoir renouer avec son passé. Les Six Clans sont-ils si prospères qu'on le dit ? Et les Conseillers sont-ils si sages ? 

Impressions

Ca n'est pas la première fois que je lisais un livre de cette maison d'édition et ils m'avaient déçu. Autant dire que je n'apportais pas beaucoup de crédit au livre dès le départ. Hey bien j'avais eu tort ! J'étais tombée sous le charme très vite et je ne pus me résoudre à la lâcher qu'une fois fini. D'abord l'héroïne: nous avons un côté lâche, un côté où elle se trompe souvent sur les raisons d'autrui mêlé à un côté fort qu'elle a été obligé de développer pour survivre. Un mélange assez intéressant qu'on ne voit pas partout. Deuxième chose: l'univers du livre ! De la Magie qui est subtile car elle n'est pas "visible", des clans habilement découpés avec une hiérarchie simple mais efficace. Des personnalités typées pour la plupart du temps à part pour le Conseiller Pamaar, sa fille, Erine, sa mère et Chiros -je vous donne les noms car il y a énormément de personnages-. 
Je n'ai pas encore parlé de l'histoire. Celle-ci est bien développée, le titre du livre met un peu de temps avant de prendre son sens mais il est bien mené.
Seul bémol: les proportions de la carte sont trop grandes, du coup j'ai eu du mal à me dire que les différents quartiers étaient effectivement des quartiers et non pas des petits pays. Ce qui fait bizarre quand on lit "ils mettent une demi-heure pour aller d'un quartier à l'autre" alors que pour moi je donnerai plutôt trois jours... Mais le fait qu'il y ait une carte est un bonus sans précédent !

Ma note: 9/10. Je n'en pense que du bien et je le conseille vivement. Pour ceux qui aiment les histoires solitaires c'est parfait ! Pour ceux qui adorent les suites, les trilogies et j'en passe -comme moi !- ils souhaiteraient certainement un tome en plus. Malheureusement cela fait presque trois ans que ce livre est publié et je doute que l'auteur en écrive un autre dans cet univers. 


samedi 28 novembre 2015

Chronique classique: Les Contes d'Andersen

Avant toute chose chers lecteurs je tiens à m'excuser: un problème de pièce sur le nouveau pc ne me donnait pas accès à internet (et pas au pc tout court en fait). Le problème ayant été réglé -enfin !- hier soir, je peux à nouveau être présente. Je vous donne donc la chronique classique avec un jour de retard. La prochaine publication d'une chronique ordinaire aura lieu le mardi et je vous prépare une petite surprise pour la fin de la semaine prochaine -pour me faire pardonner-. Sur ce, je vous mets l'article !

Contes choisis- Andersen 

Pourquoi est-ce que je mets cette oeuvre dans la rubrique des classiques ? Parce qu'à l'époque ça en faisait parti et même si c'est surtout réservé aux enfants, ça n'en reste pas moins un très grand classique connu de tous. Trêve de bavardage, lançons-nous !

Pour la petite note importante je précise que le livre que j'ai entre mes mains vient des éditions Folio et la préface -que je n'ai pas lu- est d'Alain Faudemay.

Résumé

Il serait un peu dérisoire que je vous résume chaque conte évoqué dans le livre notamment parce qu'il y en a bien un minimum d'une douzaine et parce qu'ils sont plus ou moins longs. Je dirai ceci cependant: on peut y retrouver La Petite Sirène qui est sous le nom de La petite ondine. Nous y retrouvons également La petite fille aux allumettes et ainsi et surtout: La Reine des Neiges (découpée en sept histoires). Non pas le dessin animé de Disney, là je vous parle du vrai conte de la Reine des Neiges. Je préviens également: dans la plupart des histoires nous ne pouvons passer à côté de la religion de l'auteur. Il est chrétien catholique, ça se voit clairement. Pour ma part j'ai été surprise mais compte tenu de l'époque d'Andersen c’en est bien normal. J'écris ça maintenant car c'est très présent dans le conte de la Reines des Neiges (et d'autres où c'en est même le thème).

Mes impressions

Je suis contente d'avoir fait cette acquisition, je désirais lire les Contes d'Andersen depuis bien longtemps ! ... Bon ok, j'avoue, je suis une fan de la Petite Sirène et je voulais lire le conte originel maiiiis je tiens à dire que la plupart des contes ne sont pas joyeux ! Souvent cela se finit par la mort, souvent très tristement (oui bon, la mort ce n'est pas joyeux mais il y a des contes qui mettent ça avec un accent tragique en plus). La Petite Sirène n'étant pas épargné par cette fin qui semble inéluctable pour pas mal de contes.
Bref, je n'ai pas honte de lire un recueil de contes pour enfants, ça m'a fait une lecture légère et j'aime savoir le fond des choses qui me plaisent. J'ai pu retrouver le contes de la Reine des Neiges que j'avais sous forme de dessin animé étant petite (donc pas la version Disney, pas de libérée, délivrée). Donc une petite fille qui recherche son compagnon, Klaus, qui a eu un éclat de glace dans le coeur et dans l'oeil part avec la Reine des Neiges. Une des rares histoires qui finit bien d'ailleurs !
Les contes ne sont pas seulement destinés aux enfants pour les divertir. Ils dispensent aussi des morales et nous pouvons sans problème comprendre qu'à la base ces histoires étaient non pas sous forme d'écrit mais orales. De ce fait on peut apprécié tout le panel de vocabulaire plus vieux que le nôtre et pourtant dans un certain sens, plus simple. Le fait que la chrétienté si présente dans ces histoires nous rpouvent d'autant plus que c'était des contes populaires oraux.

Vous conseillerai-je de lire ces contes à vos enfants ?... Non. Malheureusement non. Nous ne sommes plus à la même époque où poésie et religion se mêlaient sans que cela choque qui que ce soit et les enfants en première ligne. Car toutes ces morts, toutes ces morales, les enfants d'aujourd'hui ne les comprendraient pas. Je ne dis pas qu'ils sont bêtes mais si on regarde bien, on essaie tous de les préserver de n'importe quelle horreur. Sauf que les Contes d'Andersen ne tournent pas autour du pot quand il s'agit de dire si quelqu'un est méchant ou pas et que si cette personne l'est, elle va en enfer et détaille comment elle se fait martyriser par le diable. (si si, véridique, on a un conte pour ça...) Autant dire que si un enfant d'aujourd'hui n'est pas choqué par ça, il choquera les adultes et les autres enfants autour de lui par son interprétation.


vendredi 20 novembre 2015

La voici, la voilà: la chronique classique du vendredi !


Pour cette première chronique je voulais vous faire découvrir Cromwell de Victor Hugo.


Si vous ne vous rappelez pas de l'époque et du contexte social je vais vous en faire un bref résumé (parce que Victor Hugo est un homme engagé aussi bien politiquement que littérairement parlant): alors Victor Hugo, grand auteur du XIX ème siècle, est un écrivain romantique, un poète et un dramaturge. Cromwell est publié en 1827 avec une solide préface. C'est bien simple la préface de la pièce de théâtre est plus célèbre que la pièce elle-même. Dans cette préface Hugo défend le drame sous sa forme théâtrale car elle rompt avec les règles de bases. Il fait également l'apologie du romantisme, ce qui fera la renommée de cette partie du livre.

Voilà, après ce bref résumé je vous livre ma chronique.

Résumé (oui encore !):

Cromwell, Protecteur d'Angleterre et assassin de feu Charles 1er, a pour ambition de devenir le roi d'Angleterre. De quiproquo en quiproquo les opposants de Cromwell tentent de s'allier et de l'assassiner. L'alchimie de deux partie complètement opposé y arriveront-ils ?

Impressions:

Allez savoir pourquoi je n'imaginais pas tomber sur du théâtre ! Ca m'a très bizarre mais c'était une première pour moi de lire du Hugo sous cette forme. Une surprise m'attendait, on pourrait appeler ça une pré-préface. Je l'avoue: je ne l'ai pas lu. Ca m'ennuyait et je préférais lire la préface (ce que je fais très rarement). Elle était longue et "compact" comme l'est le style de Hugo (c'est-à-dire, pour moi, riche en détail, description et avec des mots inusités de nos jours), je n'ai pas tenu jusqu'à la fin mais c'était intéressant ! Ce qui me plaisait c'était de voir la situation de l'époque se dérouler sous mes yeux, les romantiques n'étaient pas très bien vu par l'art théâtral. Ce que le peuple n'aimait pas c'était le côté dramatique si présent et l'absence du côté épique comme à "l'époque" -ce qui remonte à l'Antiquité quand même !...-. Passé ce moment j'attaque la pièce. Il y a ENORMEMENT de personnages...Deux pages. DEUX PAGES. De personnages. Hugo avait de l'imagination il n'y a pas à dire ! M'étonne pas que la pièce n'ait jamais été joué dans son ensemble ! Brefouille, outre cela il y a des descriptions complètes et utiles (surtout complètes !). J'ai particulièrement aimé ce côté dramatique si critiqué. Les protagonistes ont des caractères bien trempés et des buts bien définis, ce qui pourrait bien les perdre car l'enjeu est de taille. Un trône en liberté n'est pas rien ! Ce que j'aime beaucoup ? Les rimes avec des métaphores si particulières à l'auteur. On reconnaît le poète qu'il est et c'est un grand ouvrage.

Ma note: 8/10. Je le conseille vivement ! Ca sort de l'ordinaire pour le théâtre et je ne le trouve pas barbant. Cependant petit bémol si vous n'aimez pas les fins neutres comme moi ne lisez pas. Pour certaines personnes les fins sont très importantes. Ici vous resterez sur votre faim.

Voilà j'espère que cela vous aura plu ! J'ai pris autant de plaisir à écrire cette chronique comme à lire le livre et j'espère réconcilier certains d'entre vous avec des oeuvres magnifiques !

mercredi 18 novembre 2015

I'm back !

Bonjour tout le monde ! 

Me voilà revenue, le nouveau pc est enfin installé. Si vous suivez la page facebook du blog vous êtes au courant que je suis de retour depuis samedi techniquement. Suite aux attentats et à un problème de pc -oui ça commence bien-, j'ai fait comme de nombreuses autres personnes: je n'ai rien posté.

Bon, il faut tout de même avancer, j'ai mes repères et donc demain vous devriez venir voir une nouvelle chronique. Je vous l'avais dit: je ne vous ai pas oublié ! De ce fait j'en ai écrit de nombreuses au cours du mois sans pc qui s'est écoulé, il y aura de quoi alimenter le blog pendant un temps.

J'annonce également une pseudo nouveauté: j'avais dit qu'une fois par semaine je mettrais une chronique sur une oeuvre classique. En ayant décidé d'alterner classique-livre en tout genre, j'ai de quoi faire également ! Le jour tant parlé sera le vendredi. Plus facile pour moi de rédiger, ça ne tombe pas les week-ends où je vais être de nombreuses fois absente.

De facto je pense publier en début de semaine les chroniques que je ferai, comme ça vous aurez de la régularité et moi aussi.

Vous l'aurez compris, je ne poste pas encore aujourd'hui, je ne peux pas je suis absente toute l'après-midi et même au de-là donc je vous dis à vendredi pour une chronique classique !

Poutou à vous !




...Hey psssssst, commentez, n'hésitez pas ! Ca fait plaisir et j'aimerais votre avis ! ;)

mardi 20 octobre 2015

Absence moyenne durée


Bonjour chers amis ! 

Voilà, je vous imagine bien devant vos ordinateurs à vous dire "mais elle a ouvert son blog depuis peu et pourtant ça fait une semaine qu'il n'y a rien !". J'ai le malheur de vous annoncer que mon cher et loyal pc portable a rendu son dernier souffle. Hélas c'était le seul qui m'ouvrait les portes vers ce blog ainsi que la page facebook qui l'accompagne.

...Bon pas tout à fait le seul vu que je vous écris avec un pc. Cependant ce n'est pas le mien donc je ne l'utiliserais pas davantage. Un nouvel ordinateur devrait voir le jour mais le bougre sait se faire attendre !

MAIS ! Je ne vous oublie pas pour autant, de ce fait j'écris sur papier les prochaines chroniques -je vais avoir de l'avance comme ça !-. Une est déjà prête, une autre devrait voir le jour assez rapidement également.

En attendant mon retour je vous conseille d'aller sur les blogs des mes confrères...ou consoeurs ! Si vous les connaissez, je ne vous apprend rien, si vous ne connaissez pas...Mais allez-y, ils sont géniaux !

http://liserondhiver.blogspot.fr/
http://lespetitsmotsdesaefiel.blogspot.fr/
http://allison-line.blogspot.fr/

Je vous laisse découvrir les autres !

Sur ce, bonnes lectures tout le monde ! Que l'imaginaire vous inspire !

mercredi 7 octobre 2015

Chronique n°2: La Belgariade !

Bonsoir tout le monde ! Ce n'est pas parce que j'ai mis une petite news que je dois pour autant zapper les chroniques ! Pour ce soir j'aimerais mettre en avant La Belgariade et la Mallorée de ce cher Mr David Eddings !

C'est un écrivain que ma moitié m'a fait découvrir, à commencer par ces deux histoires. Je ne dis pas trilogie car ce n'en sont pas, la Belgariade et la Mallorée comptent cinq livres chacune. Depuis cinq ans il est impensable pour moi de ne pas les relire au moins une fois dans l'année, ce qui rend le rend dingue ! Vous l'aurez compris, j'aime énormément ces deux histoires. Plus la Belgariade que sa suite et c'est donc sur ce début (un peu évident en même temps, je n'oserai pas vous spoilez la suite !) que je vais émettre un avis.

Bien entrons dans le vif du sujet avec une petite précision: David Eddings n'a pas écrit seul ses histoires, sa femme l'aidait beaucoup et cela surtout avec les personnages féminins. Bien, la chronique !

Le résumé:

Six sur les sept dieux se sont partagés le peuple humain: Belar le Dieu Ours pour les Aloriens, Nedra le Dieu Lion pour les Tolnedrains, Issa le Dieu Serpent des Nyissiens, Mara le Dieu Chauve-Souris pour les Marags, Chaldan le Dieu Taureau des Arendais et Torak le Dieu Dragon des Angaraks. Le seul n'ayant pas voulu de peuple se fait appelé Aldur. Seul dans sa Tour il forgea un jour l'Orbe, une pierre qui a un pouvoir phénoménal. Torak, jaloux de la merveilleuse pierre de son frère, la lui vole et essaie de faire ployer ce pouvoir sous sa coupe, ce qu'il fait en fendant le monde en deux pour mettre son peuple à l'abri. L'Orbe se révoltant de cet acte brûle la partie gauche du visage de Torak et lui réduit sa main en cendre. Le terrible Dieu des Angarak est borgne et manchot.
Ayant peur de la pierre mais la convoitant toujours, Torak la cache dans sa Tour. Belgarath, disciple du Dieu Aldur et témoin de tout ce qu'il s'est passé prend avec lui les fils de Cherek d'Ours pour récupérer l'Orbe et l'enlever au joug angarak. Une seule contrainte cependant: seulement une âme pure et innocente peut la toucher. Seul Riva Poing de Fer arrive à la prendre et la transmettra à ses descendants.
Après ce vol, Torak partit mener la guerre contre les pays du Ponant. Il mettra 8 ans pour arriver à la bataille qui le plongera dans un très long sommeil après avoir revu l'Orbe face à lui.
Tout semble aller pour le mieux et même si un terrible massacre contre les descendants de Riva à lieu, l'Orbe est toujours garder par les riviens....Jusqu'au jour où elle est volée.
C'est à ce moment que la vie de Garion nous importe. Il vit tranquillement dans une ferme avec sa tante Pol, ignorant de ce qu'il se passe en dehors de cet univers rural. Il est loin de se douter que sa tante Pol n'est pas tout à fait ce qu'elle paraît être tout comme ce vieux monsieur qui leur rend visite de tant à autres, ni que sa vie va être chambouler, pleine de surprises et de dangers. Qui est Garion au fond ? Quel va être son rôle dans un incroyable voyage ponctué de dangers physiques, magiques et politiques ?


Mes impressions:

Je me rappelle bien de ce que j'avais éprouvé en lisant ces livres. Dès les premiers mots je suis entrée dans cet univers si coloré ! J'avais adoré les personnages pourtant assez nombreux, moins aimé certains, des fous rire que j'ai pu avoir... J'ai dévoré ces livres en un rien de temps, me demandant toujours quel problème allait survenir et voir comment chacun évoluerait, surtout Garion avec sa plainte si mémorable "Pourquoi moi ?". Outre les personnages si hauts en couleur, le monde développé me plaisait énormément. Différents dieux, différentes allégeances, différentes coutumes et lois, des peuples et pays bien identifiables. J'imaginais bien la géographie des lieux, leurs spécificités, les problèmes politiques qu'il pouvait y avoir. Même si chaque pays est présenté, décrit et parcouru, nous pouvons sans mal imaginer d'autres petits bouts d'histoires mineurs ou majeurs selon le temps qui pourraient avoir influé sur tel ou tel autre évènement.

Il n'y a pas que la politique dans cette histoire, il est question aussi de "magie", bien qu'elle n'ait pas vraiment de nom bien précis. Elle a aussi ses codes, sa volonté, sa puissance. Je me souviens bien d'avoir trouvé l'idée géniale, c'était tellement innovant sans être déroutant, complexe mais compréhensible. Cette magie est aussi bien utilisée du côté du "bien" que du "mal" et tellement différemment que j'avais trouvé ça très intéressant.

Autre point que j'avais beaucoup aimé: tous les protagonistes ont un rôle bien défini avec leur force et leur faiblesse, leur courage et leur peur. Tous sont humains et pourtant ils sont très doués dans leur art quel qu'il soit. J'ai parlé de différents peuples également pourtant 80% sont humains. Les peuples angarak sont certes typés mais ce sont des humains. Les 20% restant font parti d'un peuple nommé les Ulgos, qui vénèrent le père des sept dieux: le Dieu UL; et aussi des sombres créatures qui n'ont aucuns maîtres ou dieux, des expériences des dieux.

Venons au scénario, partie très importante tout de même ! C'est une quête initiatique du jeune Garion que nous voyons grandir et apprendre à devenir un homme bon, à accepter ce qu'il, à découvrir le monde et à le protéger. Cette quête est très bien acheminée, rien n'est laissé au hasard, s'il y a la moindre petite quête secondaire, elle aura des réponses et son rôle à jouer dans la principale. Eddings nous fait voyager dans un monde nouveau de péripéties en fous rires.


Point bonus: l'univers que je trouve excellent et les personnages qui ne se prennent pas au sérieux très souvent, ce qui vaut de très bons moments !


Ma note: 10/10. J'ai beau à le relire chaque année, je n'ai jamais trouvé de points faibles ou quelque chose qui ne me déplaisent et pourtant je suis assez critique sur ce que je lis. Je le conseille très fortement ! (Allez l'acheter !!! VITE !) Et si cette histoire ne vous enchante pas, la Belgariade et la Mallorée ne sont pas les seules histoires d'Eddings, il en a fait d'autres, dans d'autres univers avec d'autres personnages et qui sait, peut-être les aimerez vous ? Pour ma part j'en ai lu d'autres mais la Belgariade reste et restera je pense la numéro 1.

Sur ce, voilà la couverture du tome 1 d'une édition qui n'existe plus mais que j'ai la chance d'avoir, bonne lecture tout le monde !    




lundi 5 octobre 2015

Allez, une nouveauté !


Bien le bonjour mes amis !

Voilà, pas de chronique tout de suite, d'abord une petite news. Outre le fait que je lis les livres comme je peux dévorer une tarte aux pommes, j'aime beaucoup flâner dans des salons de livres ! Depuis septembre la "saison" a repris et je vais enfin pouvoir assister à l'un d'entre eux. C'est un salon qui me plaît énormément -ainsi qu'à mon homme- mais que mon porte-monnaie déteste beaucoup et pour cause : c'est un salon pour les livres d'occasion !
Je vous présente le salon du livre de Belfort ! Il est immense et l'on trouve de tout pour tous les porte-monnaie et surtout peu cher ! Et quand je dis tout, c'est vraiment tout ! Histoire, psychologique, thriller, policier, santé, fantastique, BD, comics, mangas, classique, scolaire, jeunesse, anglais, allemand, etc. Il y a de quoi faire.

Cela fait trois ans que nous faisons ce salon, nous l'apprécions vraiment. J'ai tendance à étoffer le côté classique de ma bibliothèque alors que ma moitié remplie le côté fantastique/fantasy.

Je vous conseille chaleureusement ce salon si vous êtes pas loin, l'entrée est gratuite, c'est très bien organisé et il y a de quoi manger, il y a des animations et ce salon a aussi une autre particularité: il commence du jeudi 8 octobre jusqu'au 2 novembre. Oui, quasiment 1 mois ! Ce salon est fourni en livre par des particuliers, par des librairies ou par d'autres organismes.

Voici le lien si cela vous dit de jeter un coup d'oeil ou bien si vous voulez passer l'info : sur Facebook https://www.facebook.com/FoireDuLivreBelfort et le lien du site http://www.livres-90.fr/.

Et vous, si vous pouviez y aller, qu'achèteriez-vous ?  Du fantastique ? De la fantasy ? Et que chercheriez-vous comme titre ? Un récent ? Un titre plutôt vieux ? Dites-moi tout ! ^^

mercredi 30 septembre 2015

Première Chronique !


Allons-y pour cette première chronique ! Au lieu de commencer par un livre ou une série de livres que j'ai adoré et dont je voudrais vous parler, je commence par celui que j'ai terminé hier ! 

L'Archipel des Nuées écrit par Eric Nieudan

Commençons par le résumé

C'est l'histoire de Molesto le gobelin et de Sieur Bartolin Bravache de Poutrefier. Ces deux protagonistes évoluent dans le monde des Nuées où le mode de transport quasi seul est le navire. A bord de l'un d'entre eux où sont formés les redoutables espions de tout l'Archipel, Molesto essaie de trouver sa place dans ce vaste monde tandis que de son côté Bravache essaie de retrouver sa renommée. Tout irait pour le mieux si les sombres machinations du docteur Kogg n'avaient pas mis ce monde au bord du Tréfond. Molesto et Bravache trouveront-ils leur place ? Le monde des Nuées sera-t-il sauvé ?

Impressions
 La couverture étant très jolie et le nom de l'auteur étant surtout connu dans le monde des rôlistes, j'ai mis peu de temps avant de prendre le livre. Après avoir assez contemplé mon acquisition, il était l'heure de la lire ! Très vite on comprend que ce monde est loin de ce qu'on pensait. Après tout la couverture nous fait voir un bateau, je pensais tomber sur un roman versant dans la piraterie. Je ne m'attendais pas à un vocabulaire assez spécifique et cela a suffit à me déstabiliser. Heureusement pour nous, il y a un lexique à la fin du livre expliquant tout ces mots sortis de l'imaginaire de l'écrivain. Autre chose qui m'a, par la suite, vite fait déchanter: il y a bien un Archipel avec la même définition que dans notre monde mais ils ne voguent pas sur une mer d'eau salée mais une mer de nuages ! Tout évolue dans le ciel. J'avoue ne pas m'être attendue à ceci, si bien que ça m'a coupé mon envie de lire cet ouvrage. Cependant, j'ai continué !
Il y a de belles descriptions mais qui sont trop peu nombreuses et du coup j'ai eu du mal à me représenter les personnages et surtout les lieux. Dommage du coup pour des lieux qui avaient l'air magnifiques. Le personnage de Molesto est attachant et Bravache est l'élément comique et un peu bête de l'histoire selon moi. Les gobelins sont soit des espions soit des esclaves qui appartiennent aux humains. Molesto appartient à un moment à Bravache et pourtant c'est l'esclave qui est plus intelligent que le maître. Cela est pas mal mais légèrement cliché.
Autre point abordé: dans l'histoire on nous apprend qu'il règne une maladie appelé l'ignemal. A un moment donné, elle a un lien avec une catastrophe qui s'est produite mais nous n'aurons jamais le fin mot de cette intrigue mise en place.

Point bonus: j'ai fait exprès de ne pas parler de mon ressenti sur le scénario jusqu'à maintenant car il mérite amplement ce point bonus. Malgré pleins de défauts, l'histoire est captivante ! Il se passe toujours quelque chose et s'il y a un peu de temps pour penser cela développe le personnage ou bien les relations entre personnages. C'est bien pour cela que j'ai continué le livre, j'ai été attiré par l'évolution des personnages, ce que l'on apprenait sur eux, leurs idées, leurs questions...

Note: 5/10. Malgré tout je donne qu'un cinq, le manque de descriptions, le vocabulaire propre au monde et le manque de finalité d'intrigues secondaires font que la note est pas mal abaissée. Cependant on finit par s'y faire à ces mots étranges et l'histoire est tout de même très bien menée. Petit cliché quant à la morale de l'histoire mais le contexte fait que ça passe bien tout de même.


lundi 28 septembre 2015

Bienvenue sur ma planète !

Bienvenue chers amis  ! 

Je me présente: Didine pour vous servir ! Didine étant un de mes surnoms, je le trouvais assez approprié pour ce blog. Mais trêve de bavardage, je continue ma présentation: j'ai 23 ans, un travail et un homme merveilleux. 

Depuis que j'ai...-compte-...Appris à lire en fait, je dévore les bouquins ! J'ai le don d'agacer mes proches: quand j'achète un bouquin je le commence déjà avant même qu'il soit passé à la caisse. Ce que ça pouvait énerver ma pauvre maman ! Peu importe la pièce où je me trouve, j'ai un bouquin qui m'accompagne, si je pars quelque part, un livre sera dans ma valise. Je pense que vous l'aurez compris: les livres c'est vital pour moi ! Pas de chance ou bien beaucoup de chance -c'est selon votre avis- mon homme est un mordu de livres également et c'est avec beaucoup de difficulté que nous stockons nos ouvrages dans notre chez nous -nous avons encore pas mal de cartons de-ci de-là-. 
 Voilà ce qui explique le nom du blog ! Je ne fais pas de pause livres, j'ai toujours un ou deux livres en cours. 

Passons à l'autre partie, quel genre lis-je ? Hey bien c'est assez varié. Je lis principalement de la fantasy, du fantastique, du classique, des mangas et de l'historique (étant souvent associé à du thriller ou du fantastique). Après je peux lire de tout. Des bibliothèques roses, du théâtre, de la poésie, des comics, des thrillers, etc. Autant vous dire que j'ai de quoi faire niveau article ! 

Avant que vous ne fuyez ou que vous pensiez "oh mon dieu, mais à quoi aurons-nous droit comme chroniques ?", sachez que ce seront des chroniques principalement sur le fantastique et fantasy. Je pense tout de même faire toutes les semaines pour un jour fixe une chronique de livre classique. Qui sait, peut-être verrez-vous Hugo ou bien Dumas d'une autre manière ? 

Bien, cette petite présentation touche à sa fin, j'espère de tout coeur que vous vous amuserez et pardonnez-moi des fautes qu'il risque d'y avoir ! ;)