mercredi 7 octobre 2015

Chronique n°2: La Belgariade !

Bonsoir tout le monde ! Ce n'est pas parce que j'ai mis une petite news que je dois pour autant zapper les chroniques ! Pour ce soir j'aimerais mettre en avant La Belgariade et la Mallorée de ce cher Mr David Eddings !

C'est un écrivain que ma moitié m'a fait découvrir, à commencer par ces deux histoires. Je ne dis pas trilogie car ce n'en sont pas, la Belgariade et la Mallorée comptent cinq livres chacune. Depuis cinq ans il est impensable pour moi de ne pas les relire au moins une fois dans l'année, ce qui rend le rend dingue ! Vous l'aurez compris, j'aime énormément ces deux histoires. Plus la Belgariade que sa suite et c'est donc sur ce début (un peu évident en même temps, je n'oserai pas vous spoilez la suite !) que je vais émettre un avis.

Bien entrons dans le vif du sujet avec une petite précision: David Eddings n'a pas écrit seul ses histoires, sa femme l'aidait beaucoup et cela surtout avec les personnages féminins. Bien, la chronique !

Le résumé:

Six sur les sept dieux se sont partagés le peuple humain: Belar le Dieu Ours pour les Aloriens, Nedra le Dieu Lion pour les Tolnedrains, Issa le Dieu Serpent des Nyissiens, Mara le Dieu Chauve-Souris pour les Marags, Chaldan le Dieu Taureau des Arendais et Torak le Dieu Dragon des Angaraks. Le seul n'ayant pas voulu de peuple se fait appelé Aldur. Seul dans sa Tour il forgea un jour l'Orbe, une pierre qui a un pouvoir phénoménal. Torak, jaloux de la merveilleuse pierre de son frère, la lui vole et essaie de faire ployer ce pouvoir sous sa coupe, ce qu'il fait en fendant le monde en deux pour mettre son peuple à l'abri. L'Orbe se révoltant de cet acte brûle la partie gauche du visage de Torak et lui réduit sa main en cendre. Le terrible Dieu des Angarak est borgne et manchot.
Ayant peur de la pierre mais la convoitant toujours, Torak la cache dans sa Tour. Belgarath, disciple du Dieu Aldur et témoin de tout ce qu'il s'est passé prend avec lui les fils de Cherek d'Ours pour récupérer l'Orbe et l'enlever au joug angarak. Une seule contrainte cependant: seulement une âme pure et innocente peut la toucher. Seul Riva Poing de Fer arrive à la prendre et la transmettra à ses descendants.
Après ce vol, Torak partit mener la guerre contre les pays du Ponant. Il mettra 8 ans pour arriver à la bataille qui le plongera dans un très long sommeil après avoir revu l'Orbe face à lui.
Tout semble aller pour le mieux et même si un terrible massacre contre les descendants de Riva à lieu, l'Orbe est toujours garder par les riviens....Jusqu'au jour où elle est volée.
C'est à ce moment que la vie de Garion nous importe. Il vit tranquillement dans une ferme avec sa tante Pol, ignorant de ce qu'il se passe en dehors de cet univers rural. Il est loin de se douter que sa tante Pol n'est pas tout à fait ce qu'elle paraît être tout comme ce vieux monsieur qui leur rend visite de tant à autres, ni que sa vie va être chambouler, pleine de surprises et de dangers. Qui est Garion au fond ? Quel va être son rôle dans un incroyable voyage ponctué de dangers physiques, magiques et politiques ?


Mes impressions:

Je me rappelle bien de ce que j'avais éprouvé en lisant ces livres. Dès les premiers mots je suis entrée dans cet univers si coloré ! J'avais adoré les personnages pourtant assez nombreux, moins aimé certains, des fous rire que j'ai pu avoir... J'ai dévoré ces livres en un rien de temps, me demandant toujours quel problème allait survenir et voir comment chacun évoluerait, surtout Garion avec sa plainte si mémorable "Pourquoi moi ?". Outre les personnages si hauts en couleur, le monde développé me plaisait énormément. Différents dieux, différentes allégeances, différentes coutumes et lois, des peuples et pays bien identifiables. J'imaginais bien la géographie des lieux, leurs spécificités, les problèmes politiques qu'il pouvait y avoir. Même si chaque pays est présenté, décrit et parcouru, nous pouvons sans mal imaginer d'autres petits bouts d'histoires mineurs ou majeurs selon le temps qui pourraient avoir influé sur tel ou tel autre évènement.

Il n'y a pas que la politique dans cette histoire, il est question aussi de "magie", bien qu'elle n'ait pas vraiment de nom bien précis. Elle a aussi ses codes, sa volonté, sa puissance. Je me souviens bien d'avoir trouvé l'idée géniale, c'était tellement innovant sans être déroutant, complexe mais compréhensible. Cette magie est aussi bien utilisée du côté du "bien" que du "mal" et tellement différemment que j'avais trouvé ça très intéressant.

Autre point que j'avais beaucoup aimé: tous les protagonistes ont un rôle bien défini avec leur force et leur faiblesse, leur courage et leur peur. Tous sont humains et pourtant ils sont très doués dans leur art quel qu'il soit. J'ai parlé de différents peuples également pourtant 80% sont humains. Les peuples angarak sont certes typés mais ce sont des humains. Les 20% restant font parti d'un peuple nommé les Ulgos, qui vénèrent le père des sept dieux: le Dieu UL; et aussi des sombres créatures qui n'ont aucuns maîtres ou dieux, des expériences des dieux.

Venons au scénario, partie très importante tout de même ! C'est une quête initiatique du jeune Garion que nous voyons grandir et apprendre à devenir un homme bon, à accepter ce qu'il, à découvrir le monde et à le protéger. Cette quête est très bien acheminée, rien n'est laissé au hasard, s'il y a la moindre petite quête secondaire, elle aura des réponses et son rôle à jouer dans la principale. Eddings nous fait voyager dans un monde nouveau de péripéties en fous rires.


Point bonus: l'univers que je trouve excellent et les personnages qui ne se prennent pas au sérieux très souvent, ce qui vaut de très bons moments !


Ma note: 10/10. J'ai beau à le relire chaque année, je n'ai jamais trouvé de points faibles ou quelque chose qui ne me déplaisent et pourtant je suis assez critique sur ce que je lis. Je le conseille très fortement ! (Allez l'acheter !!! VITE !) Et si cette histoire ne vous enchante pas, la Belgariade et la Mallorée ne sont pas les seules histoires d'Eddings, il en a fait d'autres, dans d'autres univers avec d'autres personnages et qui sait, peut-être les aimerez vous ? Pour ma part j'en ai lu d'autres mais la Belgariade reste et restera je pense la numéro 1.

Sur ce, voilà la couverture du tome 1 d'une édition qui n'existe plus mais que j'ai la chance d'avoir, bonne lecture tout le monde !    




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