samedi 7 mai 2016

Chronique classique: Aziyadé de Pierre Loti

Bonjour mes choux ! Je sais, ça fait un moment ! Mais bon tout est déjà expliqué, je suis sûre que la plupart d'entre vous ont lu le pourquoi du comment alors je ne me perdrai pas davantages en "blabla", let's go à la chronique !



Aziyadé de Pierre Loti



Résumé:

-Avant mon arrivée en Turquie, que faisais-tu, Aziyadé ?
-Dans ce temps-là, Loti, j'étais presque une petite fille. Quand pour la première fois je t'ai vu, il n'y avait pas dix lunes que j'étais dans le harem d'Abeddin, et je ne m'ennuyais pas encore. Je me tenais dans mon appartement, assise sur mon divan, à fumer des cigarettes, ou du hachisch, à jouer aux cartes avec ma servante Emineh, ou à écouter des histoires très drôles du pays des hommes noirs, que Kadidja sait raconter parfaitement.


Mes impressions:

Je ne vais pas mentir, je ne l'ai pas vraiment apprécié. Cependant si j'en fais tout de même une chronique c'est parce que même si je ne l'ai pas aimé, ça pourrait plaire à certains.

Les romans de Pierre Loti sont réputés pour faire voyager les lecteurs. Comme il a énormément voyagé grâce/à cause de son métier, il a écrit plusieurs carnets de voyage et en a fait des romans. Je ne cache pas que cette partie du monde, dans Aziyadé, ne m'attire absolument pas. Peu importe le nombre de romans que j'ai pu lire basé là-bas, je n'ai jamais réussi à les apprécier. Celui-là ne fait pas exception mais pour une raison simple.

Quand on dit que c'est un roman de voyage, je pense que l'on s'attend tous à avoir des descriptions longues, presque merveilleuses. Ben là...J'ai trouvé ce livre pauvre en descriptions. En fait j'ai plutôt eu l'impression que l'auteur considérait que l'on avait déjà des connaissances sur le pays et qu'il ne faisait que raconter des anecdotes approfondissant ce que nous savions déjà. Donnant ici ou là quelques petites choses tellement communes là-bas que ce n'est pas forcément un sujet où l'on peut s'attarder. Du coup le récit est bien fade, il ne se passe pas grand chose, il attend Aziyadé et quand elle est enfin près de lui il raconte ses journées mais insistant sur le fait que c'est quelque chose qu'il fait tous les jours.

Du coup on a des lettres envoyé par sa soeur et un de ses amis, Plumkett. Je n'aime pas l'épistolaire, je n'arrive pas du tout avec ce genre, alors autant vous dire que le lire ce livre a été une torture pour moi. Par contre pour ceux qui aiment bien, c'est idéal ! On a toute une introspection avec des sujets complexes (qui n'ont rien à voir avec la Turquie...) qui sont assez sympa mais trop poussé (bon, je lisais le soir avant de m'endormir donc les sujets pareils, j'avoue que je ne les comprenais qu'à moitié ^^').

Quand je l'ai fini j'étais très contente ! Je l'ai trouvé fade, il ne se passe rien, quand il se passe quelque chose d'un tant soit peu intéressant le personnage s'en fout royalement et coupe court à toute imagination, et la fin est...ben je ne l'ai pas aimé en fait. Mais bon, je peux concevoir que des personnes aiment tout de même (après tout j'ai bien lu du Murakami et on ne peut pas dire qu'il y a énormément d'action...).

Je le conseillerai aux personnes voulant découvrir la Turquie mais avec bien des années en moins, les coutumes et habitudes dont on n'a pas forcément entendu parlées qui sont présentes. 


Je terminerai sur ceci: il y avait une suite dans ce même livre et je ne cache pas que je n'ai pas eu la force de le lire. C'en était trop pour moi.


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