mercredi 7 septembre 2016

Chronique Classique: Robinson Crusoé de Daniel DeFoë

Hey mes choux ! Je suis de retour ! Ca sera encore un peu fluctuant, le temps de mieux m'organiser mais voilà, la reprise du boulot s'est bien passée. Et vous savez quoi ? J'AI ENFIN FINI ROBINSON CRUSOE ! Allez, je vous raconte mes aventures aussi ! 

 Ca faisait longtemps que je n'en avais plus écrit des chroniques classiques ! Cet été j'avais envie de lire de nouveau un livre classique qui avait pour un de ses thèmes: la mer ! Ben ouais, on est en été (enfin, en été indien là plutôt) et vu que je ne suis pas partie pas j'ai compensé comme ça. J'ai bien du mal à choisir, comme toujours quand je me retrouve devant ma bibliothèque "spéciale classique". C'est là où je me dis que je n'ai pas lu la moitié des bouquins et je suis loin d'avoir tout ce que je veux comme grands classiques ahah...
Bref, depuis le temps que j'en entends parler, les dessins animés, les films, etc, fallait que je m'y mette !




                                 Robinson Crusoé de Daniel DEFOË



Résumé

Mon avis:  
 Au moins je pourrais dire une chose: je ne m'attendais pas à ça ! Allez savoir à quoi je m'attendais d'ailleurs... Ah si, de la découverte, le thème de la mer, de l'aventure. Robinson Crusoé quoi ! Dans tous les cas j'ai été surprise ! Au commencement de ma lecture ça allait, je ne voyais pas de difficultés, le style de l'auteur m'a plu mais par la suite j'ai un peu déchanté. Parce que c'était peut-être intéressant ce qui était raconté mais c'était long....MAIS LONG ! Pourtant c'était normal que ce soit écrit comme ça, il n'y avait rien "en trop" mais j'ai trouvé ça tellement long ! 
Faut lui laisser cela au moins: le début se passe vite. On ne traîne pas avec les "ouiiiiii mais il ne veut pas quitter ses parents" etc, etc, etc. Il se casse, il lui arrive un premier incident, et hop, ça y est ça commence ! Mais franchement après... Je vais prendre comme fil conducteur les trois thèmes que je m'attendais à voir et, je pense, que tout le monde s'attend à voir. 

Le premier: la mer. Je le prend dès le début car c'est sur ce thème-là qu'ont démarré mes recherches. Je voulais lire un livre avec le thème de la mer. Et bien là je suis servie ! Malheureusement, la mer est ici décrite comme capricieuse, mystérieuse et pas dans le bon sens du terme. Elle fait faire naufrage tout le temps, le héros a presque peur de s'y aventurer au bout d'un moment car c'est elle qui l'emmène vers ses malheurs et qui "empire" sa condition. Habituellement, même si la mer est décrite comme une force destructrice et pas vraiment apprivoisable, on a tout de même de belles descriptions la concernant. Son scintillement, son odeur, quand il fait beau, etc. Là, la mer nous apparaît comme l'élément capricieux et surtout: juste un point logistique. "Oh il faudrait que je fasse un bateau, mais ça ne va pas car il y a ce courant bidule, en plus des lames de fond venant de truc-muche, etc". La mer, la force de la mer en est réduit presque à des chiffres, juste pour donner une approximation au lecteur. Peut-être que ça marche chez certains/certaines mais absolument pas chez moi ! 

La mer précipite les malheurs du héros, ou plutôt le lance dans les épreuves. Aaaah les épreuves. L'aventure donc ! Après tout, c'est un homme qui se croit seul sur une île et qui la découvre ! Il faut dire qu'il est débrouillard mais l'aventure là-dedans... Ah oui, il a croisé des chèvres et on se demande comment il va les attraper ! C'est super excitant ! --' 
Franchement je cherche l'aventure. Le peu d'aventure qu'il y a c'est lorsqu'il est en compagnie de quelqu'un, ce qui ne dure pas longtemps lors du premier récit car il passera tout de même vingt-huit ans de sa vie sur cette île... Sinon on est abreuvé d'explications, si bien que je suis qu'on pourrait la cartographier selon le récit que l'on a sous les yeux. Il n'y a rien d'un temps soit peu poétique, tout est pragmatique et terriblement réaliste. 

C'est vrai que ça rejoint la découverte. C'est vrai que l'on se demande comment il va faire pour vivre. Mais sa découverte de sa pseudo foi en Dieu, franchement on s'en passerait. Je comprend que ça puisse le marquer, il est tout de même tout seul, il faut bien qu'il s'occupe et il a pleins de Bible sous les yeux mais... Mais il se répète si bien, que même les découvertes qu'il fait ou a fait nous devienne insupportable à lire ! Tout est pareil, il n'y a rien de nouveau, si le style de l'auteur est sympa au début il devient barbant par la suite car il est terriblement...pragmatique. Je pense que ça résume la première partie du  livre en fait. 

Pragmatique. 

Passons à la deuxième partie. Oui au final je découpe aussi en deux, c'est plus simple pour moi. Pour cette deuxième moitié on retrouve le style fluide et pourtant barbant excepté que cette fois-ci il digresse beaucoup moins. Peut-être parce qu'il raconte d'abord une histoire qui n'était pas la sienne ? Dans tous les cas je l'ai lu plus vite, même si c'est surtout la vie en communauté qui y est décrite, c'est toujours mieux que d'être seul et il se passe beaucoup plus de chose. 

Après la vie en communauté j'ai eu peur de revoir les nombreuses digressions mais ça allait, on a eu pire. Mais au point où j'en étais, je rêvais que ça se finisse, si bien que je n'ai pas apprécié le reste de la lecture, qui était pourtant beaucoup plus intéressante. Le passage en Chine, le retour par la Russie, tout ça était vraiment intéressant ! Ce fut avec un grand soulagement que j'ai pu fermer le livre et me dire que je l'avais fini.

Pour ce dernier paragraphe j'aimerai abordé un personnage (car j'en ai peu parlé mais en soi ils ne sont pas digne d'intérêts...): Vendredi. Ce personnage arrive bien tard dans le récit de la première partie ! Et quand je dis bien tard, je pèse mes mots (du genre...7-8 ans avant qu'il ne parte de l'île alors qu'il est 28 ans). Et malheureusement, grand malheureusement, Vendredi n'est pas énormément mis en avant. Je pensais que ça serait le cas, après tout le "héros" est seul depuis si longtemps et il était si content de trouver une personne vivante à qui parler ! Mais non. Surtout que j'aime beaucoup le personnage de Vendredi, pour le peu qu'on le voit dans le texte, je le trouve vraiment attachant. Mais non, il est relégué au second plan, étant un serviteur comme un autre. Je trouve ça vraiment, mais alors VRAIMENT dommage. On aurait pu avoir des dialogues très intéressants et les seuls qui y sont décrits sont ceux pour la religion... 

Ma note: 5/10. 

 

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